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Exposition de groupe : « Un Soleil » - 12 nov. au 16 janv.

Un Soleil
Maison de la culture Notre-Dame-de-Grâce

12 novembre 2021 au 16 janvier 2022
Rencontre avec les artistes : samedi 13 novembre 2021, 14h à 17h
Maija Annikki Savolainen, Jaakko Mattila, Erik Nieminen, Julie Trudel

Cette exposition de groupe réunit deux artistes montréalais et deux finlandais, qui se sont regroupés autour de leur intérêt partagé pour la lumière, qu’ils utilisent comme moyen de faire apparaître sur la surface des œuvres des attributs autrement invisibles, infinitésimaux et mystérieux. Bien que Jaakko Mattila, Erik Nieminen, Maija Annikki Savolainen et Julie Trudel travaillent dans des médiums aussi variés que la peinture, la photographie et l’installation, chacun développe une matérialité qui reflète la lumière comme moyen d’examiner ce que les mécanismes de perception dévoilent du soleil et de ses propriétés.


« Un Soleil »
Auteure : Mojeanne Behzadi

“Et quand viendra l’hiver aux neiges monotones,
Je fermerai partout portières et volets
Pour bâtir dans la nuit mes féeriques palais.
[…]
D’évoquer le Printemps avec ma volonté
De tirer un “soleil de mon coeur, et de faire
De mes pensers brûlants une tiède atmosphère.”  – Charles Baudelaire, Paysage

La lumière est une source. C’est une source d’existence, de spiritualité, de science, de pensée et de création. Cette exposition rassemble le travail de quatre artistes qui se rejoignent dans leur exploration de la lumière comme moyen de faire apparaître sur la surface des attributs autrement invisibles, infinitésimaux et mystérieux. Bien que Jaakko Mattila, Erik Nieminen, Maija Savolainen et Julie Trudel travaillent dans une variété de médiums, chacun développe une matérialité qui reflète la lumière comme moyen d’examiner ce que les mécanismes de perception dévoilent du soleil et de ses propriétés.

À travers une analyse minutieuse et une méthode rigoureuse, chaque pratique expose une strate invisible de la réalité, tout juste hors de portée, qui suscite une infinité de possible. Ici, les artistes puisent tant dans les technologies contemporaines que dans les principes et les procédés intemporels afin de repousser les limites de notre perception et d’élargir notre compréhension du monde, tant naturel que fabriqué. Par l’effet d’une lumière qui altère, ces oeuvres nous propulsent vers un autre monde, sous un autre soleil. Le spectre électromagnétique et ses configurations chromatiques sont explorés ici à travers la peinture abstraite et figurative, la photographie et l’installation, dans une rencontre fertile entre ces artistes dont les pratiques individuelles se font un clin d’oeil entendu et ouvrent de nouvelles voies d’exploration et de création.

Dans ses peintures, Jaakko Mattila se sert de techniques illusionnistes pour accentuer l’expérience chromatique limitée des humains. Ses aquarelles récentes présentent des tonalités presque invisibles qui ajoutent une présence spectrale au support autrement blanc vif. Son approche évoque un champ de vision fantomatique, qui émerge de l’inconnu.

À travers des procédés uniques et des matériaux caractéristiques, la couleur est au centre de la pratique picturale de Julie Trudel. Dans sa toute dernière série, elle réalise des peintures tridimensionnelles altérées par la lumière en se servant de plexiglas fluorescent comme support. Les couleurs se confondent avec celles du mur avoisinant et des dégradés discrètement peints.

Dans sa pratique, Maija Savolainen s’intéresse au processus photographique comme une série de gestes à travers lesquels la lumière est transformée d’un état à un autre. Par son travail, elle explore ce processus de réaction de la lumière par l’entremise de la photographie, des plantes, de la robotique, et du texte, illustrant l’interconnexion des objets et des êtres et leurs manières propres de recevoir la lumière.

Éclairant différents plastiques et matériaux transparents en guise d’expérimentation, Erik Nieminen commence ses peintures à travers l’exploration des motifs et des formes que la projection de lumière lui révèle. Ces moments initiaux d’intérêt esthétique guident intuitivement la direction et le contenu de chacune de ses compositions. Il se sert aussi de fragments de photographies et de vidéos pendant ce processus, créant des réalités altérées, à la fois abstraites et figuratives.

Vente bénéfice, Galerie B-312

8 septembre au 16 octobre 2021
Galerie B-312

Oeuvre : Chevauchement T123F123
2013
Acrylique sur contreplaqué
48,5 x 60,5 cm

Soixante-cinq artistes ont généreusement accepté l’invitation de la galerie B-312. Autant d’oeuvres seront ainsi offertes à la vente. En achetant une oeuvre, vous appuyez la diffusion, la reconnaissance et le rayonnement des pratiques artistiques actuelles tout en soutenant directement les artistes participants.

« Deux par deux », exposition buissonnière - 1 avril au 31 décembre 2021 - Galerie B-312, Montréal

Visuel de l'exposition Deux par deux, exposition buissonnière

Deux par deux, exposition buissonnière
Galerie B-312, Montréal

La Galerie B-312 est très heureuse de lancer officiellement Deux par deux | Exposition buissonnière, un projet qui se tiendra jusqu’à la fin de l’année 2021 dans des lieux privés. Vingt artistes, vingt oeuvres, vingt hôtes. Occuper l’espace intime plutôt que l’espace public : c’est une autre façon de s’occuper d’art, non ?

Encan Vendu-Sold pour la revue Esse : 21 novembre

21 novembre 2019
Musée des Beaux-Arts de Montréal
Billets

Œuvre en vente
Rectangle courbé J + R + B
Feuilles d’acrylique coloré pliées et assemblées
2019
97 x 97 x 20 cm
Valeur estimée : 2 100 $
Numéro de lot : 39

Cette œuvre fait partie d’un corpus récent de tableaux tridimensionnels dans lesquels Trudel poursuit son exploration de la couleur en transparence. La composition géométrique du tableau accorde la matière et la lumière pour faire transparaitre la couleur. Sur le champ du cerceau, un dégradé lumineux apparait mystérieusement. Réalisé avec un plexiglas dit fluorescent – dont les arêtes projettent de la lumière –, le tableau résulte d’une fabrication artisanale rigoureuse, découverte au fil d’expérimentations sur la matière plastique. Le support est successivement découpé, assemblé, poli, puis thermoformé. Le résultat génère une complexité visuelle qui reflète notre époque où l’écran est omniprésent.

Article dans Canadian Art Magazine : Outer Limits

Édition Fall 2019

Conversation en anglais avec les artistes Marie-Claire Blais et Caroline Monnet sur les limites de l’espace, de la couleur, des matériaux et de la tradition, dans des pratiques de peinture qui amènent le médium au-delà du contrôle.

Outer Limits

 

Gallery Day Montreal : conversation avec Joani Tremblay - 2 février

Samedi 2 février à 15 h 30
Galerie Hugues Charbonneau
372, rue Sainte-Catherine Ouest

Discussion dans l’exposition « Noir d’ivoire et blanc de titane – couleur et lumière »
Dirigée par l’artiste Joani Tremblay en conversation avec Julie Trudel
En français

Gallery Day Montreal

Couleur et lumière (2018)

Vidéo documentaire de 2 minutes.

 

Noir d’ivoire et blanc de titane – couleur et lumière

Peinture acrylique sur feuilles d’acrylique coloré, qui ont été pliées et assemblées

Galerie Hugues Charbonneau, Montréal, du 16 janvier au 23 février 2019
NARS Foundation, Brooklyn, du 12 octobre au 9 novembre 2018

Ayant réduit ma palette au noir et blanc en 2012, je tente depuis 2015 d’intégrer la lumière au tableau, en peignant sur des supports d’acrylique (communément appelé plexiglas), exploitant la transparence, les reflets, la réversibilité et la plasticité de ce matériau. En ajoutant la lumière réelle aux paramètres traditionnels de la peinture abstraite, je cherche à créer une complexité visuelle qui reflète notre époque où l’écran est omniprésent.

Dans ce projet, j’ai tenté de réintroduire la couleur dans mon travail, par l’entremise du support. J’ai été séduite par un plexiglas aux couleurs primaires dites fluorescentes, dont les arrêtes projettent de la lumière. En exploitant ce matériau très connoté au design, le défi a été de créer une fascination de la couleur et de la matière propre à la peinture. Pour y parvenir, j’ai employé les supports comme s’il s’agissait de peinture : en portant une attention particulière aux effets de couleur et de luminosité qu’ils produisent. Ainsi, j’ai délaissé les motifs typiques de mes projets précédents pour privilégier des dégradés du clair au sombre, qui se forment quand une épaisse couche d’acrylique s’amincit graduellement pour laisser transparaitre la couleur du support. Ces dégradés modifient subtilement la teinte des panneaux, leur transparence et le degré de lumière qu’ils laissent passer.

J’ai ainsi créé des tableaux tridimensionnels qui s’attachent au mur, mais s’avancent dans l’espace pour capter la lumière. Leurs panneaux de couleurs primaires se superposent, créant de nouvelles couleurs, des effets lumineux et des jeux de (dé)voilement. Le mur lui-même, peint en noir sous certains tableaux, transforme leur teinte et ajoute à cet effet d’étagement. Réversibles, les tableaux se révèlent contradictoires sous leurs différents profils. Pourtant, il est facile de déconstruire mentalement leur structure, qui est entièrement exposée. Ce potentiel d’illusion de la peinture, qui agit même lorsque ses matériaux sont transparents, constitue une part essentielle de ce projet. Entre transparence et opacité, entre illusion et objectité, le tableau déploie des contradictions d’une manière unique.

 

Mes remerciements chaleureux à l’École des arts visuels et médiatiques et la Faculté des arts de l’UQAM, au Conseil des arts du Canada, ainsi qu’à la Fondation Joseph Plaskett pour le financement de ce projet. J’aimerais aussi souligner la contribution active et précieuse de mon habile, intelligente et fiable assistante d’atelier Éloïse Carrier. Le soutien technique de David Allard Martin, Mario Baillargeon, Danny Glaude, Olivier Heaps-Drolet, Ianick Raymond et Jean Talbot s’est également avéré essentiel.

Vidéo : Guillaume Roy-Messier
Photographe : Jean-Michael Seminaro

Exposition individuelle : « Couleur et lumière » - 17 janv. au 23 févr. - Galerie Hugues Charbonneau, Montréal

Carré éclaté J/R + B + Blanc, 2018, Peinture acrylique sur panneau d’acrylique

Noir d’ivoire et blanc de titane – Couleur et lumière
Galerie Hugues Charbonneau, Montréal
17 janvier – 23 février 2019
Vernissage : 16 janvier 2019, 17 h

Pour sa troisième exposition individuelle à la galerie, Julie Trudel présente un nouveau corpus de tableaux tridimensionnels, qui poursuit son exploration antérieure de la couleur en transparence. C’est lors d’une résidence de création à Berlin en 2015 qu’elle a découvert un plexiglas dit fluorescent, dont les arrêtes projettent de la lumière. Tout en maintenant la contrainte qu’elle s’était imposée en 2012 de peindre exclusivement en noir et blanc, c’est par l’entremise du support qu’elle a réintroduit les couleurs primaires dans son travail.

Les compositions géométriques des tableaux accordent la matière à la lumière pour faire transparaître la couleur. Des voiles de peinture acrylique translucides modifient subtilement la teinte des panneaux et leur degré de transparence. Trudel parvient à ce résultat au moyen d’une méthode de fabrication artisanale rigoureuse, découverte au fil d’expérimentations sur la matière plastique. Le support est successivement découpé, poli, assemblé, peint, puis thermoformé de manière à créer des plis selon des angles précis. Par ces interventions, Trudel parvient à libérer le plexiglas des limites sémiotiques liées à sa plasticité industrielle, pour l’amener définitivement dans le registre du pictural. Le résultat génère une complexité visuelle qui reflète notre époque où l’écran est omniprésent.

L’artiste remercie chaleureusement l’École des arts visuels et médiatiques et la Faculté des arts de l’UQAM, le Conseil des arts du Canada, ainsi que la Fondation Joseph Plaskett pour le financement de ce projet. Elle souhaite souligner la contribution active et précieuse de son habile, intelligente et fiable assistante d’atelier Éloïse Carrier. Le soutien technique de David Allard Martin, Mario Baillargeon, Danny Glaude, Olivier Heaps-Drolet, Ianick Raymond et Jean Talbot s’est également avéré essentiel.

Foire Art Toronto - 26 au 29 oct. - avec la Galerie Hugues Charbonneau

Rectangles repliés J/B R/B J/R + noir, 2018, acrylique sur feuilles d’acrylique, 60 x 40 x 11 po

Foire Art Toronto
26 au 29 octobre 2018
avec la Galerie Hugues Charbonneau
Kiosque C17

Exposition individuelle : « Colour and Light » - 12 oct. au 9 nov. - NARS Foundation, Brooklyn

Project Space, NARS Foundation, Brooklyn
12 octobre – 9 novembre 2018
Vernissage: 12 octobre, 18h à 21h

Ayant réduit ma palette au noir et blanc en 2012, je tente depuis 2015 d’intégrer la lumière au tableau, en peignant sur des supports d’acrylique (ou plexiglas), exploitant la transparence, les reflets, la réversibilité et la plasticité de ce matériau. En ajoutant la lumière réelle aux paramètres traditionnels de la peinture abstraite, je cherche à créer une complexité visuelle qui reflète notre époque où l’écran est omniprésent. Cela m’a amenée à réaliser des tableaux tridimensionnels, qui captent la lumière sur toutes leurs faces.

Dans ce nouveau projet, j’ai tenté de réintroduire la couleur dans mon travail, par l’entremise du support. J’ai été séduite par un plexiglas aux couleurs primaires dites fluorescentes, dont les arrêtes projettent de la lumière. En exploitant ce matériau très connoté au design, le défi a été de créer une fascination de la couleur et de la matérialité propre à la peinture. Pour y parvenir, j’ai employé les supports comme s’il s’agissait de peinture : en portant une attention particulière aux effets de couleur et de luminosité qu’ils produisent. Ainsi, j’ai réduit mes interventions peintes pour privilégier des dégradés du clair au sombre, qui se forment quand une épaisse couche d’acrylique s’amincit graduellement pour laisser transparaitre la couleur du support. Ces dégradés modifient subtilement la teinte des panneaux, leur transparence et le degré de lumière qu’ils laissent passer.

J’ai ainsi créé des tableaux tridimensionnels qui s’attachent au mur, mais s’avancent dans l’espace pour capter la lumière. Leurs panneaux de couleurs primaires se superposent, créant de nouvelles couleurs, des effets lumineux et des jeux de (dé)voilement. Le mur lui-même, peint en noir sous certains tableaux, transforme leur teinte et rend explicite cette superposition. Il structure également l’espace d’exposition, quasi installatif. Réversibles, les tableaux se révèlent contradictoires sous leurs différents profils. Pourtant, il est facile de déconstruire mentalement leur structure, qui est entièrement exposée. Ce potentiel d’illusion de la peinture, qui agit même lorsque ses matériaux sont transparents, constitue une part essentielle de ce projet. Entre transparence et opacité, entre illusion et objectité, le tableau déploie ses contradictions d’une manière unique.

Tous mes remerciements à l’École des arts visuels et médiatiques et à la Faculté des arts de l’UQAM, au Conseil des arts et des lettres du Québec, ainsi qu’à la Fondation Joseph Plaskett qui ont soutenu financièrement ce projet. Un merci tout spécial à Éloïse Carrier, mon habile, intelligente et fiable assistante d’atelier. Merci aussi à Danny Glaude, David Allard Martin, Jean Talbot et Mario Baillargeon, qui m’ont aidée à résoudre de nombreux problèmes techniques. Enfin pour son accueil, merci à NARS Foundation.